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CITY PRIME : la chasse aux héros

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Synopsis
FICHE OFFICIELLE — CITY PRIME : LA CHASSE AUX HÉROS (Anime Africo-Japonais — Saison 1) --- Titre original : City Prime — The Hunt for Heroes Créé par : Ezema Stevy Valentin Genre : Action, Horreur Psychologique, Drame, Science-Fiction, Heroic Dark Public visé : 16+ (violence réaliste, thèmes adultes) Format : Série animée – Saison 1 (10 épisodes de 25 min) --- Synopsis Dans une mégalopole où les héros sont désormais régulés par l’État, la justice est devenue une question de statut, de loi et de privilèges. Les criminels se servent des failles du système pour régner sur les zones oubliées, tandis que les “héros non déclarés” sont considérés comme des délinquants. Nolan, un ancien homme ordinaire, refuse ce monde figé. Sous le nom de Prime, il choisit de combattre dans l’ombre — un justicier sans pouvoir, guidé par une colère calme et un sens du devoir quasi suicidaire. Mais lorsqu’un être légendaire, Lofeso, surnommé le Chasseur de Héros, refait surface, les fondations même de la société héroïque tremblent. Dans cette guerre entre la loi, la peur et la folie, Prime découvre que pour sauver l’humanité, il devra peut-être abandonner la sienne. --- Personnages principaux Nolan / Prime > “Je ne ressens plus la douleur. Mais chaque nuit, je me bats pour ne pas la faire disparaître totalement.” Ancien ingénieur reconverti en justicier clandestin, Nolan utilise la pilule zéro — un médicament illégal qui supprime la douleur physique mais détruit peu à peu les émotions. Sa détermination et son humanité en déclin en font un héros à la fois tragique et fascinant. --- Lofeso — Le Chasseur de Héros > “Les faibles n’ont pas besoin de mourir. Ils ont juste besoin d’être effacés.” Créature mi-humaine mi-draconique, Lofeso traque les héros pour “purifier” le monde des faux sauveurs. Charismatique, froid et monstrueusement puissant, il est considéré comme la cinquième menace la plus dangereuse du pays. Il agit selon un code moral tordu : tuer pour révéler la vérité sur la faiblesse humaine. --- Therra > “La justice n’est pas un symbole. C’est une responsabilité que personne ne veut porter.” Héroïne Dorée — catégorie d’élite des défenseurs nationaux — Therra manie un marteau énergétique capable de canaliser des ondes de choc lumineuses. Elle représente l’ordre, mais sa rencontre avec Prime et Lofeso va bouleverser sa vision du monde. --- Morice Ancien soldat et ami de Nolan. Il fut le premier à lui enseigner les bases du combat. Plus tard, il devient un personnage clé entre le monde des héros officiels et celui des rebelles. > Il incarne la frontière floue entre “justicier” et “criminel”. --- Thèmes et symboles Justice contre système — Les lois héroïques, créées pour protéger, finissent par opprimer. La douleur comme preuve d’existence — La pilule zéro symbolise la perte d’humanité. La dualité du héros africain — Inspiré des mythes spirituels et guerriers du continent : courage, sacrifice, survie. Horreur existentielle — Les monstres ne sont pas toujours ceux qu’on croit. --- Direction artistique Style visuel : Fusion Cyberpunk Japonais + Réalisme Brut Africain (Architecture néon, rues pluvieuses, tissus traditionnels revisités en design de costume) Animation : Dynamique et viscérale (inspirée de MAPPA, Ufotable, Wit Studio) Palette : Bleu acier, rouge sang, or brisé, gris urbain Bande-son : Afro-électro + chœurs spirituels, percussions sacrées --- Slogan officiel > “Quand la justice se vend, il ne reste que la douleur pour se souvenir de l’humanité.”
Table of contents
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Chapter 1 - épisode 1

La ville était en feu.

Les immeubles s'effondraient les uns après les autres dans un fracas assourdissant, avalés par les flammes. L'air empestait la poussière, la chair brûlée et le métal fondu.

Au milieu des décombres, un homme se tenait debout.

Un super-héros.

Son masque pendait dans sa main tremblante. Des larmes coulaient sur son visage couvert de sang — le sien, et celui d'autres. Son costume était déchiré, transpercé de plusieurs épées plantées dans son corps. Autour de lui, des dizaines de corps gisaient au sol. Tous portaient, gravé sur le cou, un mot : HYPERNO.

Mais pour comprendre comment cette tragédie a commencé…

Il faut remonter dix ans plus tôt.

Sur la planète Terre, dans la ville de Prime, un grand évènement battait son plein.

Une startup nommée Better Life organisait une cérémonie pour dévoiler son nouveau projet, destiné — selon ses créateurs — à « faciliter le quotidien de l'humanité ».

La salle était bondée.

Les invités échangeaient des sourires, des murmures curieux. Des serveurs élégants circulaient entre les tables, offrant des coupes de champagne et des amuse-bouches.

Puis les lumières s'assombrirent. L'attention se tourna vers la scène.

Sur le podium apparurent les trois fondateurs de Better Life : Nolan Park, Paul Who et Lola Xiaomi.

Les applaudissements résonnèrent aussitôt.

Nolan, costume sombre et regard brillant, s'avança vers le micro.

— Bonsoir, Prime Ville… Comme vous le savez, cette entreprise, nous l'avons bâtie avec amour et volonté. Notre but n'a jamais changé : être là quand le monde ne peut plus vous venir en aide.

Son regard se posa sur une femme assise dans l'assistance.

Jecica, sa femme depuis deux ans. Il lui fit signe de venir le rejoindre sur scène, mais elle secoua la tête avec un léger sourire.

Sur l'écran géant derrière eux, une grande toile affichait les visages des créateurs de Better Life.

Quatre visages.

Mais un seul manquait sur le podium.

Nolan reprit d'une voix plus grave :

— Cela fait déjà trois ans qu'Élisabeth… notre Élise… a disparu. Mais avant de partir, elle nous a laissé un héritage. Son projet.

Le rideau s'ouvrit, révélant un prototype de robot humanoïde que des assistants déposèrent sur la scène. Un murmure d'étonnement parcourut la foule.

— Ce robot, expliqua Nolan calmement, est conçu pour sauver des vies. Imaginez : vous êtes gravement blessé, perdu, incapable d'appeler à l'aide. Grâce à ces robots et à un bracelet connecté, votre position, votre rythme cardiaque et vos besoins vitaux sont immédiatement détectés. Le robot se rend jusqu'à vous, plus vite que n'importe quelle ambulance.

Des applaudissements éclatèrent, mêlés de chuchotements. Les journalistes prenaient des notes frénétiques.

Un homme dans le public leva la main.

— Pourquoi présenter ce projet maintenant ? Le mouvement a déjà été abandonné depuis des années…

Nolan jeta un regard à Paul et Lola, puis répondit avec gravité :

— Parce que les cris et les pleurs de ceux qui souffrent sont notre motivation. Et parce qu'Élisabeth le voulait. C'est pour honorer sa mémoire que nous reprenons ce projet.

Les caméras de Better Life diffusaient la cérémonie en direct dans tout le pays.

Et, quelque part, un homme seul regardait le discours sur son écran. Il portait une marque sur le cou : HYPERNO.

— C'est la solution… C'est enfin la solution ! hurla-t-il, les yeux fous, devant son téléviseur.

La cérémonie s'acheva dans une atmosphère joyeuse.

Nolan et Jecica rentrèrent plus tôt que prévu.

Dans leur voiture autonome, le silence paisible de la route contrastait avec le tumulte de la fête.

Le téléphone de Jecica sonna.

— Bonjour ! répondit-elle d'une voix pâle.

Une voix féminine parla longuement à l'autre bout du fil.

— D'accord, pas de souci. À demain, alors. Et encore désolée pour aujourd'hui.

Nolan la regarda du coin de l'œil.

— C'était Karine ? demanda-t-il doucement.

— Oui… la mère porteuse. J'avais oublié qu'on devait se voir aujourd'hui, soupira Jecica.

Elle posa la tête sur l'épaule de son mari.

— J'ai envie d'avoir plusieurs enfants… dit-elle dans un murmure rêveur.

— Et moi, j'ai déjà hâte de les élever avec toi, répondit Nolan en caressant ses cheveux.

Un sourire complice se dessina sur leurs lèvres.

Le lendemain, Nolan reprit son travail.

Chirurgien brillant, il était devenu riche grâce à une invention révolutionnaire : la Pilule Zéro, un médicament capable de sauver des patients mourants.

Le produit coûtait cher, mais il avait changé la médecine moderne.

Malgré sa réussite, Nolan rêvait d'une version encore plus puissante. Dans son laboratoire privé, il travaillait jour et nuit à une « nouvelle génération » de pilules.

Un soir, Jecica entra dans le labo, les cheveux relevés, l'air contrarié.

— Tu as oublié ?

Nolan leva la tête, surpris.

— Oublié quoi ?

— C'était à toi de choisir le film ce soir ! lança-t-elle, faussement fâchée.

Il resta silencieux, l'air coupable, puis esquissa un sourire.

— Tu ris ? demanda-t-elle, les bras croisés.

Nolan sortit une clé USB de sa poche.

— Le film est déjà prêt. Je t'ai eue.

Ils éclatèrent de rire, se poursuivant dans le laboratoire.

C'était leur bonheur simple — la légèreté avant la tempête.

Quelques semaines plus tard, l'hôpital où travaillait Nolan fut pris d'assaut.

Trois hommes masqués, armés jusqu'aux dents, firent irruption.

Sur leurs vestes : un symbole. KJ.

Le chef, un colosse tatoué torse nu sous un gilet en jean, se faisait appeler le Maître.

À ses côtés : Carnage, brute sanguinaire capable de broyer un crâne à mains nues, et Mentos, tueur sadique obsédé par les fleurs.

Les balles pleuvaient. Les vitres éclataient. Les cris résonnaient dans les couloirs.

Nolan, paniqué, se réfugia dans son bureau avec Morice, un vieil homme qu'il soignait depuis peu.

Les tueurs cherchaient quelqu'un.

Et très vite, Carnage hurla :

— Nolan Park ! Ton heure est arrivée !

Les pas lourds résonnaient dans le couloir.

Nolan tremblait. Dans son tiroir, trois capsules de la nouvelle Pilule Zéro luisèrent faiblement. Des prototypes instables.

Avant qu'il n'ait pu réagir, la porte vola en éclats. Carnage le saisit par la gorge et le traîna comme un jouet.

Dans le hall, Mentos s'amusait avec un patient blessé, Jacob Watterson, qu'il poignardait lentement, en riant.

Mais alors que tout semblait perdu, une silhouette surgit dans un souffle.

Un homme masqué.

Un héros inconnu.

Il frappa Mentos d'un coup si puissant qu'il le projeta contre un mur.

Carnage, furieux, fit face à lui.

— Qui es-tu ? grogna-t-il.

— Appelle-moi comme tu veux, répondit le héros. Mais en prison, les noms ne comptent plus.

Le combat éclata.

Le héros était agile, précis, redoutable. Il esquivait les coups titanesques de Carnage, contre-attaquant avec une maîtrise impressionnante.

Le Maître, lui, traquait toujours Nolan.

Quand il le trouva, Nolan, désespéré, avala l'un des prototypes de la nouvelle Pilule Zéro.

Son corps s'embrasa de douleur… puis plus rien.

Il ne sentait plus la souffrance.

Juste la rage.

Il se jeta sur le Maître, sans peur, insensible aux blessures. Mais la pilule avait un effet secondaire : des hallucinations.

La réalité se déformait autour de lui.

Et soudain, dans un cri, le masque du héros se brisa.

Nolan reconnut ce visage.

— Morice… ? murmura-t-il, horrifié.

Le vieil homme, couvert de sang, s'effondra.

Le Maître approcha de Nolan.

— Tu as de la chance, docteur Park. On a besoin de toi vivant.

Il l'attrapa par la gorge et l'écrasa contre le sol.

Puis les trois assassins disparurent avant l'arrivée des forces gouvernementales.

Quand les secours pénétrèrent dans l'hôpital, il ne restait que deux survivants :

Nolan Park, et le mystérieux héros inconnu… Morice.

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À suivre…