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FANTASY GAME

STUDIO_KM
7
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Synopsis
Seven years ago, a world-shaking show captivated the entire globe, an unforgettable experience and a chance to become rich overnight. But all good things come to an end… and this game did, in a pool of blood, leaving only one scarred winner behind. Now, it's back, reborn under a new face, ready to change the world’s very perception of reality. Who are the shadowy investors behind it? Why bring the game back at all? Human nature is fragile. For the right price, we forget yesterday’s brother and sell our souls for survival. Are you ready to join a survival game where every nation is a contender… and only the strongest live to tell the tale?
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Chapter 1 - THE lottery of happiness

Il était 21h00

Les néons blancs bourdonnaient au-dessus de moi, trop brillants pour mes yeux fatigués. J'ai examiné le paquet de chips négligemment jeté sur mon comptoir.

Bip... Puis un autre... Bip

- Ce sera 35 wons

Le client ne m'a même pas prêté attention et, avec un soupir, m'a jeté un billet de 10 euros mouillé.

- Ce n'est pas suffisant

- Gardez la monnaie

- Plus..

Je n'ai même pas eu le temps de commencer qu'il était déjà dehors, laissant la porte se fermer avec un bruit assourdissant, en frappant la sonnette plusieurs fois.

- Hé, Ki-moon, mon petit... Viens, s'il te plaît.

la voix rocailleuse mais familière de mon patron

- Je viens 

Devant moi, je l'aurais deviné, ils étaient revenus. Trois silhouettes familières que je pourrais oublier même si je le voulais.

- Ha ma petite lune, ces jeunes hommes demandaient selon toi, est-ce que tu veux les aider à trouver ce qu'ils cherchent... Je pense que c'est de l'alcool, ou quelque chose comme ça.

Il a dit fiévreusement en s'éloignant

- Bien sûr, par ici, monsieur.

Ce n'était pas la première fois, ils étaient tous fauchés et sans le sou, ils venaient presque tous les jours se servir et me laissaient la facture, comme il disait "c'est juste pour le fun", et ils réapparaissent aujourd'hui meilleurs que moi, j'espérais qu'ils étaient morts et perdus quelque part

- Arrête de regarder le sol, m'a murmuré l'un d'eux.

Je me suis raidie sur place, ces mots me rappelaient plus de mauvais souvenirs qu'autre chose, de belles années lycée.

Il s'est avancé et m'a frappé trois fois à l'épaule, rien de bien grave.

- Nous aurons besoin de vos conseils avisés, vous en savez tellement, surtout avec un père comme le vôtre, dites-moi comment il va, j'espère qu'il n'est pas décédé avec toutes ses bouteilles

rire aux éclats avec ces amis, pour moi c'était normal, il faut juste attendre et ça passera, c'est tout

- Mais non, c'est un dieu, tu l'as oublié ? Tu risques d'être maudit par le dieu « Nisose », hahaha

- Mais oui...

- Hé, tu vas rester ici longtemps ? Je pensais que la maison était en vente, ou je me trompe ?

se tournant pour demander l'approbation de ses compagnons

Je ne pouvais rien dire, je regardais mes mains, elle tremblait suffisamment pour que même eux le remarquent

- Ha, j'ai presque oublié, comment va ta mère, tu ne peux pas poser de questions sur le père sans poser de questions sur la mère, n'est-ce pas, ha aha

- Elle n'est toujours pas revenue, tu vas vraiment nous laisser parler seuls... Haaaaa, soupir, les gens vont penser qu'on devient fous ou tu es sourd et muet maintenant

- Comprends-le, continua le troisième, il doit toujours se sentir triste, ce n'est pas facile, surtout avec une vie comme la sienne.

C'était prévisible, mais je pensais y être habitué, mais ça fait toujours mal.

Éblouissant! 

- HÉ TOI, qu'est-ce que tu fais ici, sors, tu es expulsé de la maison, combien de fois dois-je te le dire ?

a crié mon coéquipier, qui venait de rentrer de sa pause

- Désolé monsieur, nous passions juste par là.

- C'est bien c'est bien

- Nous sommes juste venus voir un ami.

Mon coéquipier, le visage crispé, a pointé la porte et s'est retourné vers moi une fois qu'ils étaient tous dehors.

- Êtes-vous d'accord?

- Oui, merci Monsieur Kang

- Arrête avec ça, je me sens comme un vieil homme.

Et pourtant, larges épaules, grand, poilu sous le menton, une veste de patron jetée négligemment sur son t-shirt noir, ses cheveux noirs lissés sur le côté, avec ce regard fatigué et cette allure autoritaire, rien de tout cela n'était caractéristique d'un homme de 20 ans et penser que nous avons le même âge est ridiculement triste

Le patron s'est avancé lentement vers nous en s'appuyant sur sa canne et a dit :

- Je voulais te dire, ma petite lune, que ton père est passé ce matin.

- Que s'est-il passé, je te paierai en même temps,

- Non non, mon petit, il a payé toutes ses dettes et est parti avec un sac entier de courses.

- C'est impossible, surpris par cette nouvelle

- On ne sait jamais, murmura Kang, quand je lui ai demandé, il m'a dit qu'il avait gagné à la loterie du bonheur, je l'ai cru parce que je l'ai gagné moi-même, on gagne toujours

- Ah les jeunes, arrêtez de croire à l'argent facile, dit le vieux patron.

- Mais c'est vrai, je vous dis que j'ai gagné et pas seulement une fois, ils nous proposent même un jeu pour gagner plus, a affirmé Kang

- Et combien coûte un billet pour cette loterie, ai-je demandé ?

- Rien du tout, tu donnes ta carte d'identité et c'est tout

- Excusez-moi, puis-je rentrer plus tôt aujourd'hui, dis-je.

- Bien sûr, ma petite lune

Je me suis précipité vers le premier train pour Suwon, je n'ai pas pu m'empêcher de penser au pire, avec lui on ne sait jamais.

J'ai poussé la porte de mon appartement

- Qu'as-tu vendu cette fois-ci ?

- Je n'ai rien touché, je suis un si mauvais père que tu penses toujours du mal de moi.

- Alors, où as-tu trouvé l'argent ?

le regardant à travers ses lunettes

- Ils vous l'ont dit, je viens de gagner à la loterie

lui jetant ses billets au visage

- Avec quelle carte ?

- Quelle carte ? Qui t'a dit ça ?

- Réponses-

Mon téléphone s'est mis à vibrer sans arrêt, c'était insupportable, je l'ai sorti agacé

Bip 

[FÉLICITATIONS, VOUS AVEZ ÉTÉ SÉLECTIONNÉ POUR PARTICIPER AU GRAND RETOUR DU « JEU FANTASY »]

[le compte à rebours commence maintenant]

[ bonne chance] 

une autre de ses publicités pour des sites illégaux et j'ai rangé mon téléphone pour continuer cette discussion

Pchhhhhhhhhh

Une brune blanche envahit la pièce, je reculai un instant, c'est quoi ça déjà ?, le sol céda sous mes pieds, puis... Le noir total.

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